Oh, quil est saint et pur le transport du poéte,
Quand il voit en espoir, bravant la mort muette,
Du voyage des temps sa gloire revenir!
Sur les âges futurs, de sa hauteur sublime,
Il se penche, écoutant son lointain souvenir;
Et son nom, comme un poids jeté dans un abîme,
Eveille mille échos au fond de lavenir!